Le site de Nouâtre fut occupé dès le paléolithique et les Turons s’installèrent dans la région vers 400 avant J.C avec la création d’une exploitation rurale aux Arrentements (Les Maisons Rouges).
À l’époque gallo-romaine, Nogastrum, situé en bordure d’une voie importante, allant d’Espagne en Belgique, devint une agglomération importante, avec un port et un gué sur la Vienne, de luxueuses habitations (la Richardière) et des exploitations agricoles (les Cristallières, à Noyers) ou industrielles (les Coutures), un temple (la Pierre-du-Faon), une nécropole (Nardugeon).
Au moyen-âge, grâce à la proximité de l’importante abbaye de Noyers et à l’influence du seigneur Jean du Fou, chambellan du roi Louis XI et gouverneur de Touraine, Nouâtre devint « une ville » avec un marché tous les lundis et quatre foires par an.
L’époque moderne fut marquée par :
– L’installation, en 1918, d’un camp militaire d’abord affecté au génie, puis au matériel et transmission (ECMT) ; c’est actuellement la 14ème BSMAT (Base de soutien du matériel de l’armée de terre).
– La construction, en 1932, d’un pont sur la Vienne pour remplacer l’immémorial « passage de Nouâtre », qui n’était pas sans danger.
– L’horrible massacre de Maillé, le 25 août 1944, encore présent dans les mémoires de tous les anciens de Nouâtre, dont beaucoup avaient de la famille dans ce village voisin. Ce jour-là 124 hommes, femmes et enfants furent tués dans des conditions atroces, victimes de la barbarie nazie, et le village fut entièrement détruit.
– L’installation, en 1968, d’un centre commercial (aujourd’hui occupé en partie par un médecin et d’autres personnels de santé) et d’un collège.
Voici un bref résumé d’une histoire de Nouâtre, dont vous pourrez lire la version complète sur le site http://www.litteratur.fr
